Une société génère sa criminalité. Pourquoi s’étonner de la violence dans un pays qui règle ses problèmes par la mort.  Les bombes américaines pleuvent aux quatre coins du monde. La justice préfère éliminer ses criminels que de comprendre les causes de la criminalité. La logique ultra-repressive ne règle pourtant ni la violence interne ni les conflits externes. Elle ne fait souvent qu’empirer la situation (Kosovo).  Le plus terrifiant est probablement l’hypocrisie des dirigeants : Clinton dénonçant la violence après le massacre de Littleton tout en bombardant femmes et enfants en Serbie, au Kosovo et en Irak. No pasaran ! - juin 1999

La chronique d'Amnesty n° 156 - nov. 99	Happy birthday  Le 20 novembre 1999, c'est le dixième anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant. Tous les pays l'ont ratifiée à deux exceptions près : la Somalie et les États-Unis.
La chronique d'Amnesty n° 156 - nov. 99	Arrêtez les enfants !  Aux États-unis, les enfants ont affaire à la justice pour des délits tout à fait insignifiants comme une bagarre à l'école. Ils sont beaucoup plus susceptible d'être arrêtés s'ils sont membres d'une minorité raciale, en particulier s'ils sont noirs.  Un enfant peut être détenu simplement parce qu'il est demandeur d'asile. À leur arrivée dans ce pays, les familles sont souvent séparées et les enfants sont détenus avec des mineurs délinquants.
La chronique d'Amnesty n° 157 - déc. 99	Même sévérité, mêmes peines  Nathaniel Abraham, 13 ans, risque la prison à perpétuité. Il est actuellement jugé à Detroit pour le meurtre d'un jeune de 18 ans ; la défense parle d'accident.
La chronique d'Amnesty n° 157 - déc. 99	Peine capitale pour les mineurs   70 condamnés à mort attendent d'être exécutés pour des crimes commis alors qu'ils avaient moins de 18 ans.  24 états américains autorisent la peine de mort pour les mineurs.